Les besoins des endeuillées

Connaître les besoins que ressentent la plupart des endeuillés (à partir de cette liste non exhaustive que nous proposons) vous permettra de vous situer par rapport à vos propres besoins.
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Besoins de

  • Réaliser la perte : accepter sa réalité,
  • Rompre l’isolement ou le sentiment d’isolement consécutif à la perte,
  • Etre accueilli dans ce que nous vivons, 
  • Etre rassuré (se sentir dans la normalité) par rapport à nos émotions et nos sentiments,
  • Apprivoiser sa souffrance,
  • Comprendre ce qui s’est passé,
  • Exprimer sa douleur et savoir que celle-ci va s’atténuer avec le temps,
  • Faire émerger ses réactions et émotions,
  • Savoir que la souffrance n’est pas ressentie, par tous, de façon identique,
  • Prendre du temps et retrouver son énergie,
  • Avoir le droit de vivre les différentes dates significatives, particulièrement au cours de la première année suivant la perte,
 
  • Éprouver du chagrin au-delà du temps habituellement consenti par l’entourage,
  • Aller au fond de sa peine,
  • Vivre avec le paradoxe absence/présence de la perte, 
  • Vivre avec ses sentiments ambivalents (amour/colère),
  • Sentir que vous avez le droit d’être vulnérable,
  • Sentir que vous avez le droit de vivre votre deuil à votre manière,
  • Se donner le droit de mettre en place des rituels pour « faire mémoire » et jalonner ce temps de « l’après », 
  • Résister aux conseils bien intentionnés (Tu devrais… A ta place, je…, etc.)
  • Prendre soin de vous-même.
 
 

Aller vers l’entourage :

  • En prenant conscience que votre malheur peut faire peur et en allant à la rencontre des autres,
  • En apprenant à exprimer : « C’est vrai, je ne me sens pas bien et je ne parviens pas à le cacher, mais ne t’inquiète pas, je vais aller mieux »,
  • En se gardant d’interpréter les regards extérieurs,
  • En prenant, le moment venu, des initiatives pour lancer une invitation sans attendre de la recevoir,
  • En apprenant à identifier vos besoins pour les satisfaire ou pour formuler une demande.
En résumé, pour éviter d’être « configuré(e) » à la seule identité de victime.
Ces attitudes relationnelles sont à envisager dans les mois ou les années qui suivent, lorsque la violence du choc est atténuée, mais sont essentielles à considérer afin de ne pas rester configuré(e) à une identité de victime que « les autres » doivent consoler ou prendre en charge à titre de compensation.
 
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