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Nanouk
Ma fille, qui souffrait de schizophrénie en phase de décompensation, a mis fin à ses jours alors qu’elle était hospitalisée. Je ne comprends pas comment cet établissement a pu la laisser sortir seule, ni comment ils ont pris en charge sa situation. Elle avait exprimé à plusieurs reprises ses idées noires, sa peur d’elle-même et de se faire du mal. Elle disait souvent ne pas être dans la réalité. Aujourd’hui, sept semaines après son départ, je suis effondrée et plongée dans un maelström d’émotions et d’incompréhensions. Cette perte est d’une douleur indescriptible, et la prise en charge qu’elle a reçue me laisse un goût d’injustice et de questionnement. Je ne sais pas comment faire mon deuil. C’est terriblement difficile, et je ressens le besoin de partager ce message de cœur avec tous les parents qui ont perdu un enfant. Vous n’êtes pas seuls dans cette douleur. Merci à tous ceux qui peuvent nous soutenir dans ces moments si sombres.