Colère, tristesse, désespoir, sentiment de culpabilité, honte - sont les mêmes que dans les autres deuils. ... La tentation est forte de trouver un coupable, au risque sinon de retourner la colère contre soi. Le sentiment de culpabilité est souvent très important chez les proches après un suicide.
« Non, ce n’est pas vrai, ce n’est pas possible. »
« Mais pourquoi a-t-il(elle) fait « ça » ? Je ne comprends pas. »
« C’est maintenant sur moi que tout retombe ! »
« Et nos enfants, risquent-ils de faire la même chose ? »
« Je n’ai plus qu’une idée en tête, c’est de le(la) rejoindre. »
« Comment a-t-il(elle) pu me laisser tout(e) seul(e) ? »
« Je n’ose plus sortir. Le regard des autres... »
« J’aurais dû… Je n’ai pas vu… pas dit… »
« C’est terrible à dire, mais je me sens aussi soulagé(e) ; je n’en pouvais plus ! »
« Je ne me sens à ma place nulle part, en phase avec personne. Je préfère rester seul(e). »
« Au début, j’avais du soutien ; trop vite, je me suis trouvé(e) seul(e). C’est dur, plus personne avec qui en parler. »
« Je suis littéralement anéanti(e). »
